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Mais il porte une chemise Burberry décontractée et je ne crois pas avoir été jamais repérée par quelqu’un qui puisse s’en offrir une pour tous les jours (plantes retombantes artificielles). J’entends des pas derrière moi et le voilà qui vient s’accouder lui aussi au garde-fou. Du coin de l’œil, je le regarde porter encore le joint à sa bouche
Il ne manquerait plus que je me mette à planer devant ce type. Sa voix est une drogue à elle seule. J’ai envie de l’entendre encore, alors je lui balance une question : — Qu’est-ce qu’elle vous avait fait, cette chaise ? Il me regarde. Mais vraiment. Il plante ses yeux dans les miens et me dévisage, comme s’il pouvait lire tous mes secrets inscrits sur mon front.
Enfin, peut-être que si, mais pas sur un personnage aussi intimidant. Il ne me répond pas, ce qui ne calme pas ma curiosité pour autant. plantes retombantes artificielles. Maintenant qu’il m’a forcée à descendre de mon confortable refuge, il a intérêt à me distraire en répondant à mes questions. Alors j’insiste : — C’était une femme ? Elle vous a brisé le cœur ? Il part d’un petit rire
Le bâtiment est trop petit pour qu’on l’aperçoive d’ici. Il ne fait que deux étages. — Dans ce cas, que faites-vous là ? C’est votre petit ami qui vit dans les parages ? Le genre de commentaire qui vous rabaisse un peu - plantes retombantes artificielles. Trop facile pour un mec de cette allure
Je réponds à côté : — Vous avez un joli toit. Il hausse les sourcils, comme s’il attendait des précisions. plantes retombantes artificielles. — Je voulais respirer un peu d’air frais. Dans un coin où réfléchir. J’ai consulté Google Earth et trouvé un immeuble avec une belle terrasse. — Au moins, vous êtes économe
Au moins ? Je hoche la tête car il a raison, c’est une bonne qualité. — Pourquoi aviez-vous besoin d’air frais ? Parce que j’ai enterré mon père aujourd'hui et fait un éloge désastreux ; maintenant, j’ai du mal à respirer - plantes retombantes artificielles. Je finis par souffler. — On pourrait cesser de parler une minute ? Il semble un rien soulagé et se penche sur le rebord, balance un bras au-dessus de la rue
— Quelqu’un est tombé de ce toit le mois dernier, m’annonce-t-il. J’aurais dû lui en vouloir de ne pas respecter ma demande de silence, mais je suis intriguée. — C’était un accident ? — On ne sait pas. C’est arrivé dans la soirée. Sa femme a dit qu’elle préparait le dîner quand il lui a annoncé qu’il montait prendre des photos du coucher de soleil.
On pense qu’il a glissé en se penchant par-dessus le rebord. plantes retombantes artificielles. Comment peut-on se mettre en situation de glisser par accident ? Et puis je me rappelle que j’ai moi-même enjambé la bordure il y a quelques minutes. — Quand ma sœur m’a raconté ça, j’ai aussitôt pensé qu’il avait dû se faire tirer dessus
Mourir pour son amour de la photo sans obtenir le dernier cliché qui vous a coûté la vie ? Ce commentaire me fait rire un peu malgré moi. plantes retombantes artificielles. — Vous dites tout ce qui vous passe par la tête ? — Pas à tout le monde. Là, je souris. J’apprécie que, sans me connaître, il ne me range pas dans tout le monde
— Vous êtes née ici ? — Non - plantes retombantes artificielles. Je suis venue du Maine après la fac. Il plisse le nez et je trouve ça plutôt canon. Ce mec en Burberry, avec sa coupe à deux cents dollars, qui fait la grimace. — Alors vous êtes au purgatoire de Boston ? C’est nul
— Les touristes vous traitent comme une locale ; les locaux vous traitent comme une touriste. — Ouah ! dis-je en riant. C’est exactement ça. — Je suis là depuis deux mois. Je n’en suis même pas arrivé au purgatoire, vous êtes donc en avance sur moi. — Qu’est-ce qui vous amène à Boston ? — Mon internat.
Il me reste moins d’un an d’études - plantes retombantes artificielles. Élégant, beau parleur, intelligent. Et fumeur de joint. Si c’était un test, je demanderais ce qui cloche dans cette liste. — Les médecins peuvent s’en griller un comme ça ? — Sans doute pas, ricane-t-il. Mais si on ne se permettait pas de petits écarts de temps en temps, on serait beaucoup plus nombreux à se jeter du haut des toits, croyez-moi
Puis il ferme les yeux, comme s’il goûtait le vent sur son visage - plantes de bureau. Ce qui le rend nettement moins intimidant - plantes retombantes artificielles. — Vous voudriez savoir ce que seuls les locaux savent ? — Bien sûr, dit-il en reportant son attention sur moi. — Vous voyez ce bâtiment ? Avec le toit vert ? Il hoche la tête
On ne l’aperçoit pas de la rue et peu de gens sont au courant (plantes retombantes artificielles). Il semble impressionné. — C’est vrai ? — Oui, je l’ai vue en examinant Google Earth. Apparemment, son permis date de 1982. Cool, non ? Vivre dans une maison au sommet d’un building ! — On a tout le toit pour soi
Si ça m’appartenait, j’y planterais tout un jardin où je pourrais me détendre. — Qui y habite ? demande-t-il. — On ne sait pas, en fait. C’est l’un des grands mystères de Boston. Il se met à rire puis m’interroge du regard. — Parce qu’il existe d’autres grands mystères à Boston ? — Votre nom.
Il ne dit rien, essayant visiblement de masquer sa compassion (plantes retombantes artificielles). — Je sais, dis-je encore. Ça fait petite fille de deux ans, pas femme de vingt-trois ans. — Une gamine de deux ans gardera son nom toute sa vie. On n’en sort pas avec l’âge, Lily Bloom. — Dommage pour moi
C’est ma passion (plantes retombantes artificielles). J’ai toujours rêvé de devenir fleuriste. Seulement, je suis sûre que si je faisais ça, les gens croiraient à un tour de passe-passe, comme si j’essayais juste d’exploiter mon nom. — C’est possible. Mais qu’est-ce que ça peut faire ? — Rien, je suppose. Lily Bloom… C’est un super nom pour une fleuriste, je reconnais
Ce serait un peu dévalorisant, vous ne croyez pas ? Je travaille pour la plus grosse société de marketing de Boston. plantes retombantes artificielles (cadres de mousse). — Il n’y a rien de dévalorisant à posséder son propre commerce, rétorque-t-il. — Sauf si ça ne marche pas. — Certes. Vous avez un deuxième prénom, Lily Bloom ? Je grince des dents et ça ne fait qu’exciter sa curiosité
— Rose ? — Encore pire. — Violette ? — J’aimerais bien. Blossom (plantes retombantes artificielles). S’ensuit un instant de silence, puis : — Bon sang, murmure-t-il. — Ouais. C’était le nom de jeune fille de ma mère, et mon père a estimé qu’avec des références aussi fleuries, ils étaient faits l’un pour l’autre
— Franchement, ils sont nuls. L’un d’eux oui. Enfin, il l’était. — Mon père est mort cette semaine. — Mais bien sûr ! C’est une blague. — Non, c’est vrai. C’est pour ça que je suis montée ici ce soir. Je crois que j’avais juste besoin de pleurer un bon coup.
Au contraire, il a l’air encore plus intrigué, comme s’il était personnellement concerné. — Vous étiez proches ? La question qui fâche. Je repose le menton sur mon bras pour observer de nouveau la rue. — Je ne sais pas (plantes retombantes artificielles). J’étais sa fille, je l’aimais. Sauf que je détestais ce type
Il aime ma franchise. Là, j’ai dû rougir - plantes retombantes artificielles. Pendant un moment, on ne dit plus rien, puis il reprend : — Ça vous arrive de souhaiter que les gens soient plus transparents ? — Comment ça ? Il cueille sur le mur un morceau de stuc ébréché, l’envoie par-dessus le rebord
Alors qu’au fond, on est tous aussi paumés les uns que les autres. On est juste plus ou moins doués pour le cacher. Soit il commence à vraiment planer, soit il est du genre ultra-introspectif. En tout cas, je suis d'accord (plantes retombantes artificielles). Je n’aime rien tant que les conversations sans conclusions
La vérité toute nue n’est pas souvent jolie à regarder. — La vérité toute nue, répète-t-il au bout d’un moment (plantes retombantes artificielles). Ça me plaît ! Là-dessus, il fait demi-tour vers le centre de la terrasse, redresse légèrement un transat et s’installe dans l’autre, croisant les bras sous sa tête pour contempler les étoiles
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